Chronique: Oui, il y a des journées comme ça
Michaël Perruchoud
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Mon père était très fier de nous rappeler qu’il n’avait manqué que trois jours de boulot en quarante ans. Le matin, c’est fait pour se lever, même avec une petite fièvre ou un léger mal de gorge, affirmait-il.
C’est dire que je comprenais mal ma tante Béa quand elle donnait congé à ses enfants. «Certains matins, tout va à l’envers. Faut pas s’obstiner, c’est la journée qui ne veut pas. Et dans ce cas, il vaut mieux rester à la maison!» Devant mon étonnement teinté de réprobation, elle ajoutait: «Rassure-toi, ce n’est pas souvent!»
L’ascenseur? «En panne», est-il inscrit sur l’écriteau
L’autre lundi, le réveil sonnait depuis vingt minutes quand les filles ont quitté leur oreiller. Devant sa tartine, l’aîn&eac