Les radars antibruit n’existent pas encore vraiment, mais ils dérangent déjà. Du moins les associations d’automobilistes et de motards. Celles-ci crient haut et fort qu’elles feront tout pour éviter l’introduction de ce dispositif de contrôle du bruit sur les bords des routes helvétiques.

Pour l’Automobile Club de Suisse, la loi actuelle suffit et permet déjà aux forces de l’ordre de verbaliser les véhicules non conformes et trop bruyants. «Ce n’est pas seulement le véhicule qui détermine le niveau sonore, mais aussi le comportement au volant», estime pour sa part Walter Wobmann, président de Swiss Moto et ancien conseiller national UDC, dans la Schweiz am Wochenende.

L’an dernier, la Confédération a mené un projet pilote à Genève. Elle y a installé plusieurs de ces radars acoustiques pour analyser quels véhicules se faisaient «flasher». Résultat: 70% étaient des motos, 17% des voitures et 13% des camions et bus. Après ce test, le système a aussi ét