La Liberté

Pour faire baisser les primes

Dr Henri Siegenthaler, Veysonnaz

Publié le 13.05.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Selon la Déclaration des droits humains à laquelle a adhéré notre pays, toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, et ses soins médicaux. Ce qui est déterminant est de posséder un revenu ou salaire pour accéder selon son choix et sa responsabilité aux moyens médicaux à disposition. La masse des moyens et leur qualité sont telles que chacun accède à une espérance de vie idéale, restant mobile, indépendant et sans douleur. Hélas, toujours plus de personnes n’y ont plus accès par manque de moyens financiers. L’initiative du PS pour des primes limitées à 10% du revenu corrige cette inégalité.

L’autre initiative (du Centre), soumise au vote aussi le 9 juin, agirait sur les coûts, la masse des soins médicaux et la limitation des besoins légitimes des assurés. Une ordonnance fédérale a institué que les patients seraient en moyenne identiques. On peut ainsi établir un coût annuel par tête et le faire varier selon les désirs de l’assureur. Sottise. Chaque personne est différente, avec une réceptivité diverse aux maladies, qui évoluent différemment. Un cinquième de la population est plus gravement atteint. Ces personnes entrent dans la vie avec une erreur génétique ou un handicap, sont des cas rares, chroniques, complexes, nécessitant un traitement personnalisé et cher.

On entend dire qu’une médecine palliative générale précoce avec pompe à morphine permettrait de ne faire que des traitements «justifiés». Euthanasie? On reproche aux médecins de faire des examens répétés, des doublons. Que penser des 50 doublons que sont les assureurs? Ils assurent la même chose et coûtent des milliards.

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