Feel-good: Ne plus être la petite fourmi dans la grande entreprise
Daniel Fattore
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Comme des fourmis, les employés d’une entreprise parisienne s’agitent en obéissant à leur hiérarchie, jusque dans ses plus folles attentes. Parmi elles, soucieuse de danser en rythme, il y a Raphaëlle. Romancière française vivant près de Zurich, Charlotte Léman relate son destin dans Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser, un roman marqué par l’esprit feel-good.
Lorsqu’elle apprend qu’une promotion lui a été refusée, Raphaëlle s’interroge. Dès lors, l’ouvrage développe une quête de sens qui puise dans l’enfance de ce personnage. Il sera question de renoncement, entre autres à un salaire généreux, mais aussi de recherche d’un soi serein. Le lecteur appréciera le sage personnage de cette tante de province qui va, doucement, révéler Raphaëlle à elle-même. Sur un ton allègre, ce roman matérialise les figures imposées du développement personnel, celles qui promettent de se sentir mieux dans ses escarpins en disant parfois «non», que ce soit au travail aliénant ou aux «aventur