Le piège de la pensée unique
Rodolphe Thomi, Cottens
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«L’espoir est la consolation des imbéciles», disait Chamfort, au XVIIIe siècle. Dans The Old Oak, le dernier (peut-être bien ultime) opus de Ken Loach, on fait dire à l’une des protagonistes: «L’espoir est obscène» et, dans le contexte, ces mots prennent tout leur sens (lire la critique de ce film dans La Liberté du 25 octobre dernier). Dans une «assemblée de miséreux», dit encore Loach, ce sont les plus touchés qui deviennent les «boucs émissaires»… Les opprimés sociaux sont des «carpettes».
Tout au long de ce film, si touchant, qualifié de «misérabiliste» par d’éminents critiques (et pourtant si cruellement «réaliste»), je n’ai pu m’empêcher de penser à cette dérive actuelle de la «pensée unique»