Critique: L’homme armé, une œuvre contre tous les fanatismes
Le Corps de musique de la ville de Bulle et six chœurs de la région ont interprété l’œuvre de Karl Jenkins à Siviriez et à Bulle. Sans heurt jusqu’ici.
Elisabeth Haas
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On s’étonne que l’adhaan, l’appel à la prière musulman, à cet endroit de la pièce, puisse déranger. Il faut sacrément dévoyer le sens de L’homme armé: une messe pour la paix de Karl Jenkins pour s’élever contre cette œuvre musicale à la portée œcuménique.
Le Corps de musique de la ville de Bulle et six chœurs de la région (soit quelque 250 interprètes au total) l’ont interprété ce week-end à Siviriez et à Bulle. Quatre concerts ont eu lieu dans des églises bondées – c’était le cas samedi soir, quand a été prise la photo – sans heurt. C’est bien dans le partage que cette musique trouve son aboutissement.
Le compositeur l’a écrite avec sa propre culture musicale, occidentale: du chant grégorien