Chronique: Halloween du mauvais côté de l’océan
La période d’Halloween rappelle à notre chroniqueuse cette fois où elle a eu envie de faire comme de l’autre côté de l’Atlantique et faire du porte à porte pour des bonbons... avec un masque de Jacques Chirac.
Angélique Eggenschwiler
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Lorsque vous pensez Halloween, vous pensez mère de famille névrosée qui a passé deux mois sur le costume de Junior dans la banlieue de Salt Lake City. Junior qui, du haut de ses trois ans, a la circonférence d’une Citroën et déjà un accent de Redneck quand il récite le bénédicité avant de s’enfiler son poids en sandwichs au beurre de cacahouète. Et tout le monde, à l’exception de Michel Sardou, déteste le beurre de cacahouète.
Et la fête d’Halloween, symbole pour beaucoup du consumérisme à l’américaine et de la mondialisation. Sauf que moi, enfant, la mondialisation j’étais pour. Surtout quand elle a un goût de fraises tagada gratuites. D’où notre décision, mes sœurs et moi, de lui donner un coup d’accélérateur ce soir d’octobre 1998.