Occupation de l’Unifr: Réunis pacifiquement, les étudiants contournent l’ultimatum en révisant
Mercredi, peu après midi, l’Alma mater a imposé un ultimatum aux étudiants militants dans le bâtiment Per21 de l’Université de Fribourg. A 15 h 30, une petite cinquantaine d’individus étaient assis et discutaient. La plupart étudiaient.
Rémi Alt
Est-ce un franchissement de l’ultimatum du rectorat? Mercredi, en début d’après-midi, la direction de l’Université de Fribourg (Unifr) a communiqué que les étudiants militants n’auraient plus le droit d’occuper le hall d’entrée du bâtiment principal du site de Pérolles dès 15 h. Quasi vide à 14 h 30, le lieu s’est vu investi par une petite cinquantaine d’étudiants en moins d’une heure. Une majorité avait un ordinateur sur les genoux, certains des feuilles de révision, d’autres discutaient.
Mais ce jeu sur la définition du mot «occupation» restait pacifique, et le calme régnait dans le bâtiment. «Je n’appellerais pas cela de la provocation», explique l’un des délégués autorisé à parler à la presse. «C’est une réaction spontanée pacifique à l’attitude du rectorat, qui elle peut être considérée comme une forme de provocation.» Certains étudiants affirment d’ailleurs avoir décidé de se mobiliser particulièrement à la suite de l’annonce de l’Alma mater, et étudieront sur place.